L’armée impériale est la force militaire officielle de l’Empereur. Elle est essentiellement chargée de la défense des frontières et compose également le gros des troupes des Osts dans les opérations de conquête. En dehors des juridictions ducales, elle peut être amenée à assurer la sécurité intérieure de l’Empire, notamment sur les voies impériales.
La plupart de ses officiers sont des Bregois. Ceux-ci dirigent l’académie militaire et la hiérarchie militaire a souvent privilégié la cooptation dans l’élévation des grades.
Chaque province de l’alliance éternelle doit verser un montant équivalent à la solde de 2000 soldats.
Elle est soumise à l’autorité de l’Empereur à travers ses généraux et l’office des guerres.
Elle est composée en large partie de soldats de métiers, mais est régulièrement complétée par une mobilisation décrétée par l’Empereur sur proposition de l’office des guerres. Il s’agit rarement d’une mobilisation générale. Le plus souvent, la mobilisation concerne une marche spécifique correspondant à la frontière qu’il faut défendre ou étendre.
Équipement : L’uniforme impérial est composé d’un casque (généralement une simple cervelière). L’épée est l’arme la plus répandue même si certaines compagnies peuvent être spécialisées dans l’usage d’autres armes. Les soldats de métier disposent d’une tenue défensive faite de cuir et peuvent prétendre à un bouclier en renonçant à une partie de leur solde. Le haubert et la cotte de maille sont à leur frais. Les officiers peuvent être équipés de brigandines.
De plus en plus de régiments à nadsommis abandonnent le haubert pour de simples chemises et pantalons à crevés.
Le surcot de l’armée est composée de la couleur noire associée à la couleur de la province correspondant à l’affectation officielle de la compagnie. Noir et rouge pour Breg, noir et bleu pour Dacre, noir et jaune pour Nadsommis.
Afin d’éviter les éblouissements, les compagnies d’arbalétriers et d’archers disposent d’un chapeau, souvent surmonté d’une plume et de tout attrait qui fait le loisir de son porteur.
Les casques des compagnies de lancier sont équipes d’un masque facial afin d’éviter les éclats des confrontations avec la cavalerie.
Les garnisons : Chaque ville de plus de 20 000habitants dispose d’une garnison impériale comportant dortoirs, équipements et terrain d’entrainement.
Dans le Royaume de Dacre, l’armée impériale est la seule autorisée. S’ils constituent des troupes, les nobles doivent justifier pour chacun de leur soldat de l’usage à des fins de sécurité personnelles ou matérielles spécifiques.
Mercenaires : L’empire fait également souvent appel à des mercenaires. Cela peut être des enrôlements ponctuels mais il existe des troupes de mercenaires dont l’existence s’est pérennisée à l’instar de la Horde de Yerfel.
Le cas particulier de la compagnie des fuyards : La compagnie des fuyards est un corps spécifique de l’armée impériale. Elle est composée de soldats de métier n’ayant pas suivi la formation militaire traditionnelle. N’importe qui peut rejoindre la compagnie des fuyards et cela ne constitue en rien un sort enviable. Un tel choix ne peut cacher qu’une situation désespérée. Elle constitue un corps d’armée particulièrement soudé et redouté malgré la grande hétérogénéité du niveau martial de ses membres. Elle n’est tenue à aucune cohérence vestimentaire et toutes les armes y sont autorisées afin que chaque membre dispose de son arme favorite. Pour autant, les régiments de ce corps d’armée ont l’habitude de formaliser un certain nombre de symboles communs et s’uniformisent avec le temps.
Les fuyards ne sont pas soumis à la hiérarchie militaire classique au sens où ils obéissent à une chaine de commandement spécifique (ainsi un officier impérial n’a pas forcément d’autorité sur une compagnie des fuyards). Ils n’ont pas d’obligation de moyen mais de résultat. Un commandant des fuyards est nommé par un général impérial mais doit être approuvé par sa compagnie. La solde des fuyards est légèrement inférieure à celle des soldats impériaux traditionnels. Leur perspective de carrière est également plus limitée.
Lorsqu’ils ne sont pas mobilisés par l’armée impériale, ils ont le droit de se vendre comme mercenaire tant que ce n’est pas contre les intérêts de l’Empire.