On pourrait traduire le nom de ce royaume par « l’outre région » ou Territoire au-delà.Son nom est ancien et lui a été donnée par les brandoriens avant qu’ils ne colonisent eux mêmes la région à l’ère précédente. C’était il y a bien longtemps

 

Setdib est effectivement sur la rive Sud du fleuve Simio en face de Dibrandor. La plupart de son territoire est composé de vastes steppes bordées au Sud-Ouest par la chaine de montagne de Nahal.

 

Le dirigeant de Setdib est appelé le Le Roi cerf et il est fréquent d’appeler ses sujets « les fils du cerf » lorsqu’on s’adresse à l’un d’entre eux. Sa cour est monumentale et quelques 3000 hommes sont au service direct du Roi-cerf.

Le système politique sedibi est très particulier et fonctionne en ce qu’ils appellent “Scarpit”

 

Dix familles composaient un « Scar ». Dix Scars formaient un « Scarpit ». Les scarpits sont rattachés à une horde, en général en fonction de leur territoire de prédilection)   Si deux membres d’une même famille ont un différend, il se règle au sein de la famille. Si un différend oppose deux individus issus de deux familles différentes, c’est le scar qui règle l’affaire. Si plusieurs scars sont concernés, le scarpit prend le relais. Les plus anciens sont les chefs de chaque échelon. Chaque famille est représentée au Scar, chaque scar au scarpit, chaque scarpit est représenté dans une horde. toujours par le plus ancien. Un scarpit peut demander à changer de horde. Les hordes peuvent être sollicités directement par le Roi.

Il existe 10 hordes en plus de la horde impériale du Roi Cerf.

 

Lors de l’époque du GN de L’enclave il existait les Scars suivants : 

  • Scarpit des Cendres : Rassemblement de familles dédiées à la prédiction du futur et de l’emplacement des futures villes

 

Lorsque SetDib appartenait à l’empire, dans leur relation avec l’empire, la règle était la suivante : l’empire calculait une moyenne par rapport à la population des cités dont elle n’avait pas la gestion directe. Les scarpits estimaient alors eux même la répartition entre toutes les familles selon leurs moyens et leurs contributions à la communauté. C’est ainsi que l’empire fit de nombreuses économies en termes de bureaucratie.

 

De nombreux scarpits sont itinérants. Plusieurs scarpits ayant une cité continuent de cultiver la tradition nomade en quittant leur cité deux à six mois par an. 

 

Les anciens vassaux (setdib) entretiennent la suspicion à l’égard de l’empire considérant que toute collaboration dissimule une tentative de subordination.

 

Pour un sedibi, il est difficile de comprendre comment quelqu’un peut accepter une autorité qui ne soit pas divine. Leur Roi est le descendant d’un dieu. Comment pourrait-il en être autrement pour les autres ? C’est ce qui explique qu’ils ont du mal à prendre au sérieux les émissaires impériaux et plus encore les émissaires Sung dont l’Etat n’est même pas fondé sur une religion.

Géographie

Chez les sedibis, l’emplacement de la ville n’est pas seulement choisi par des critères tel que la proximité d’un cours d’eau ou les hauteurs sur lesquelles une place forte pourrait s’établir, mais après la consultation des auspices. Une place centrale, le cœur, est alors construite. On y trace un cercle parfait d’où partent trois branches qui seront les avenues centrales de la future cité. La tradition veut que chacune des deux avenues latérales soit inaugurées par le passage d’un cerf. Le couple de cerf doit se rejoindre sur la place. Ils sont alors sacrifiés et leur sang doit être répandu sur l’avenue centrale

 Art divinatoire et méditation

La méditation est une pratique très populaire, considérée comme un art qui s’enseigne très tôt afin de parfaire les techniques. Une dimension mystique est extrêmement présente. Certaines des écoles prétendent même avoir accès à des compétences des capacités magiques permettant de modifier naturellement légèrement leur corps (faire grandir leurs ongles, cheveux, changer la couleur des yeux, faire tomber les dents…).

Rejet relatif de la “civilisation” (semblable aux nomades du Nord)

Leur rejet de la civilisation parce qu’elle serait la cause de toute forme de corruption les pousse à se dispenser del’écriture et à limiter au maximum toute forme de sédentariation.

Lorsqu’ils parlent de la corruption induite par la civilisation, il s’agit pour eux de la faiblesse, de la molesse, de la complaisance et de la vanité qui seraient autant de perversions de la civilisation.

Rejet de la magie et particulièrement de la nécromancie

Les sedibis exècrent les sorciers a fortiori ceux qui prétendent pouvoir réveiller les morts. Même si leurs augures prétendent pouvoir communiquer avec la mort.

Civile

 les sedibi s’habillent souvent avec un ensemble de lin et de laine pour les saisons plus chaudes. Le haut traditionnel est un caftan souvent coloré manche courte par dessus une chemise colorée aussi. Souvent le pantalon sous le caftan est tenu par une ceinture de lin ou de peau le plus souvent marron ou noir plus les plus aisés. Le pantalon est à l’image du haut. En lin ou laine en fonction de la saison, ou chanvre mais plus rarement parce que ça gratte. Les chaussures sont en cuir et peuvent être fermées grâce à des lacets de laine colorés. 

 

Noble

 la noblesse utilise les mêmes codes vestimentaires mais ajoute à cela plus de bijoux, souvent des armes ostentatoire et des breloques artisanale colorée cousues ou brodée dans le haut ou la ceinture. 

Militaire

les militaires utilisent des codes couleurs plus sombres que le reste de la populations et préfèrent le vert kaki et marron pour aller avec les reliefs régionaux.